"Djeziah, née des chants ancestraux qui raisonnent depuis des millénaires. Elle est cette contrée qui a toujours fait rêver et fantasmer, mais qui de nos jours, dans sa grave réalité connaît des moments sombres. Terre promise pour les uns, paradis de délices et de senteurs pour d’autres. Il n’y a que dans l’imaginaire que ce monde a pu connaître un semblant de paix. Mais elle reste si fragile que seul les murs la protègent.
Les croyances sont sa nourriture, ce qui la fait vivre. Tant qu’une musique, une chanson, un livre existera. Tant que quelqu’un se souviendra encore de son nom. Cet ville, fruit amer et délicieux issu du cœur des hommes, perdurera. "

Ce fut les premiers mots que j'écrivis lorsque je découvris pour la première fois cette cité, alors que je n'étais encore qu'une étudiante à l'université Oxford, en 1870. J'ai tenu un carnet où j'ai recueilli tout ce que j'ai appris sur ce monde, mais malheureusement, à l'heure où j'écris, il ne me reste plus que quelques pages et je dois utiliser mes souvenirs pour remplir les parties manquantes. Comme toute anthropologue qui se respecte je me dois de peindre un portrait le plus fidèle possible de ce monde que j'ai découvert de la façon la plus improbable, car je fus bien la seule occidentale à y avoir mis les pieds !

Je me souviens la première fois, j'avais cru m'être perdue dans les Milles et Unes Nuits. En Europe on redécouvrait l'Orient et je ne connaissait cette contrée qu'à travers les peintures et les photographies. Déjà, je rêvais d'aventure et de voyages. Quelle fut ma surprise, alors que j'étais plongée dans un livre, de me retrouver soudainement au beau milieu du désert ! Je fut d'abord émerveillée par les dunes ocres et paisibles qui trônaient sous le soleil, mais la dure réalité se heurta face à moi : moi pauvre occidentale, je n'étais pas préparée à braver un tel climat. Je perdis connaissance, et fort heureusement, cet endroit n'était pas si désert qu'il n'y paraissait. Un groupe de nomades me recueillis et m'emmena dans la cité la plus proche : Djeziah.

J'étais loin de me douter que ma vie changerait à jamais.



Djeziah est située sur une longue plaine qui descend progressivement vers l'Ouest jusqu'à la Mer Edjerienne, elle même entourée de plusieurs vallées, les plus prononcées se trouvant à l'Est et rejoignent une chaine de montagnes basses.

Le centre historique avec son palais, ses monuments se trouvent plus en retrait sur l'Est sur l'une des cinq collines. [Détailler les collines, Mur des pleurs, tombeau d'Azadjez]

Quant au reste de la ville, tout s'articule autour de la seule ouverture vers la Mer. L'agriculture étant impossible ce sont la pèche et le commerce qui la remplacent. C'est là que l'on trouve les quartiers les plus populaire, voire pauvre, avec nombre de marchés dont le plus important et le plus grand toute la contrée le Maradjh.



Djeziah est coincée entre la Mer et le Desert. Il ne pleut que deux mois dans l'année et ne possède aucun fleuve à proximité, le seul moyen de salut face à ce climat rude et aride vient de la Mer.



Son nom vient de "Djez" qui signifie larme "iah" étant le préfixe qui est apposé à ce qui est lié à la terre et par conséquent aux noms de lieux, ville.




La fondation réelle de Djeziah est très floue. En années terrestres elle serait vieille d'au moins 2500 ans et à connue divers périodes tumultueuses : des invasions, des .......




La population de cette ville est très variée car elle se trouve sur un carrefour de voies maritimes et sert aussi de point de halte aux voyageurs du désert.

nobles - bourgeoisies
commerçants
pèlerins
outcasts







calendrier